Ce roman est une préquel de F.EL.I.N.E dont j’ai parlé l’an dernier.
Le conseiller Lothar Minton de la fédération a commis un génocide préventif sur le peuple des Laméens. Cela va attirer l’attention des Meyres, des entitiés cosmiques qui se sont donnés pour but de chatier les être qui se rendent coupables de l’extermination d’une espèce. Elles vont manipuler Central, l’intelligence artificielle qui régit la Fédération et créer la F.E.L.I.N.E, force de police spéciale composée de huit femmes androïdes.
Si le précédent roman était une focale, cette préquelle est traité à la manière du grand angle. On prend le temps de présenter les motivations de chaque protagoniste. Et l’auteur s’avère aussi à l’aise pour maîtriser les intrigues politiques que les scènes d’action.
L’auteur multiplie les sources d’inspiration, ici nettement plus variée que dans le tome précédent. La civilisation de la Fédération évoque la Culture de Iain Banks. Et les F.E.L.I.N.E s’avère assez proche dans l’esprit des Green Lanterns, les Meyres jouant ici le même rôle que les Gardiens dans le comics de DC. Lothar Minton, l’adversiare de la F.EL.I.N.E a tous les attributs du colonel Kurtz d’Apocalypse Now.
On voit que non seulement Arnauld Pontier aime la SF mais également il a un grand amour de la culture populaire dans son ensemble.