Anthony Boulanger n’en fini plus d’être l’auteur qui monte. A même pas trente ans il a déjà près de cent nouvelles à son actif. On attendait avec impatience son passage au roman. Après la publication en volume d’une novella cyberpunk chez Elenya, nous arrive son très attendu roman de fantasy Au crépuscule, premier tome de la trilogie la Guerre des Arpenteurs.
Ce roman est presqu’une oeuvre maudite. Annoncé un premier temps chez Argemmios, il est repoussé aux calendes grecques, après l’arrêt des activités de la maison d’éditions. Ce sont les éditions Voy’el qui finissent par nous le proposer.
Sur un continent où les Guildes de Mages, sont le pouvoir derrière le trône, un mage noir qui s’est trop aventuré sur les Chemins Obscurs de la magie noire commence sa vengeance contre sont frère, devenu chef de la Guilde du Feu. Evidemment derrière cette vengeance il y a aussi d’autres buts : faire renaître les Phénix, oiseaux magiques extrêmement puissant. La résistance s’organise au sein de la Guilde du Feu et en parallèle une petite compagnie composée de deux mages et d’un loups partent en quête de quelqu’un qui pourrait bien changer la donne.
Ce premier volume est très classique mais également très court. Et c’est rare d’avoir aujourd’hui des romans qui ont un tel rythme. On peut regretter que les descriptions anthropologiques soient réduites au minimum. On a presque l’impression d’avoir une grosse introduction avec une exposition presque trop longue. Et c’est à moitié du roman que l’on rentre enfin dans le vif du sujet. Même s’il est intéressant de connaître les buts des uns et des autres, on aurait préféré que certaines scènes soient traitées plus rapidement et que le worldbuilding soit plus détaillé.